Dis, c’est quoi ton crocodile ?

C'est quoi ton croco

DIS, C'EST QUOI TON CROCODILE ?

S’il y a un gâteau sur la table dont j’ai envie et que je ne le prends pas, c’est qu’il y a une raison. Peut-être un crocodile affamé entre moi et le gâteau.

Donc si je veux pouvoir parler en public, mais que je ne le fais pas, quel est mon crocodile ?

Dans la suite de l’article, j’utiliserai le mot jugement, pour traduire une idée que l’on porte sur soi, sur un comportement, sur une situation, etc. Vous pouvez le remplacer par interprétation ou croyance si vous préférez

METAPHORIQUEMENT

  • Je ne peux pas manger le gâteau. (Jugement)
  • Parce que sinon alors quoi ?
  • Alors j’ai peur (c’est une émotion, pas un jugement. On ne sait pas quel jugement crée la peur)
  • De quoi tu as peur si tu tentes de manger le gâteau
  • D’être mangé(e) par le crocodile ! (Jugement générant la peur)

AVEC UN CLIENT

  • Je ne peux pas parler en public ! (Jugement)
  • Parce que sinon alors quoi ?
  • Alors j’ai peur (c’est une émotion, pas un jugement, on ne sait pas quel jugement crée la peur)
  • Et de quoi as tu peur si tu parles en public ?
  • Que les gens se moquent de moi ! (Jugement générant la peur)

PARCE QUE SINON QUOI ?

Une question simple pour creuser les jugements et débusquer le crocodile. Mais attention, car les gens répondent souvent une émotion à la place et cela peut faire tourner en rond inutilement. D’où l’intérêt d’avoir une structure :

Ceci afin de savoir le moment où votre client répond l’élément structurel attendu permettant ainsi de comprendre l’architecture globale de son problème.

On pourrait ensuite enchaîner avec « comment as-tu appris que l’on pouvait se moquer de toi quand tu prenais la parole en public ?  » pour provoquer une régression spontanée sur laquelle travailler, mais ce n’est plus une histoire de crocodile 😛

Tic tac tic tac, la capitaine crochet n’a qu’à bien se tenir. Ici on va à la rencontre du crocodile !

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